vendredi 6 juillet 2007

six heures


six heures.
c'est ce qui me sépare du départ.
tgv est, une heure trente, et paris ! (putain, une heure trente, ça change la vie !)
six heures, une heure trente et trois semaines ailleurs
trente deux ans, neuf mois, six heures, une heure trente et trois semaines
(oui, j'aime bien être cruelle avec moi-même) et je vous le prouve, en vous dévoilant le programme absolument ignoble que je me suis concocté :
week end parisien et musical avec les solidays
semaine de ballade/musées/glandouille/lecture/fumette/vélo à amsterdam
et hop, j'enchaine sur un baptême de plongée à banuyls
puis, rando dans les pyrénées, autour du massif du canigou (avec un chien à qui il faudra porter ses croquettes, 7 jours de croquettes, ça s'invente pas !)
ensuite, un peu de bretagne avec ballades iodées/rigolade avec les claireetphilippe, empiffrage de galette/huitres/moules/ et sans doute un ptit tour en voilier, pour faciliter la digestion !
Bref, de la culture, de la nature, des amis, l'horreur quoi ;o)
donc, d'ici là, passez de bonnes vacances

lâcher du lest


malgré l'apparente loose attitude du post d'hier, et du choix musical de ce matin, rien de tel. tout va bien. juste un ptit coup de blues, passager.
celui que l'on ressent quand on se retourne, une dernière fois, avant de repartir, la tête haute, vers l'après, vers demain... parce que c'est comme ça que celà fonctionne, et pour l'avoir vécu plusieurs fois, on le sait bien...
juste un ras-le-bol, un pffff, un screugneugneu, comme un grand vide...
pis un peu de fatigue, aussi...


j'ai envie de faire une pause... j'ai besoin de faire une pause.
ne plus rêvasser, ne plus me céder à mes pulsions, à mon corps en demande. ne plus me leurrer dans un plaisir de l'instant. même si c'est bon...
et tant pis pour ceux qui n'auront pas le loisir de voir mon joli cul moulé dans cette culotte, là, à gauche...

lâcher du lest, et se laisser vivre... c'est la période idéale, trois semaines de vacances, là, dans quelques heures. vivre à mon rythme, entourée d'amis ou seule pour un séjour hollandais. sans contraintes autres que celles que je m'impose, sans autre but que ceux que j'ai envie d'atteindre...
après, on verra...

un test musical

jeudi 5 juillet 2007

la valse des amours passées


j'aime beaucoup cette carte postale, elle me rappelle l'automne 2005.
je l'avais achetée peu de temps auparavant et fixée à mon frigo grâce à cette petite matriochka. et puis, elle a pris tout son sens, après la grâce d'une rencontre
pourtant, et c'est là toute la magie, rien ne me laissait supposer ça, cette rencontre. pourtant : l'un, l'autre... un désir palpable.
et puis cette évidence, qui fait que la nuit n'en finit pas, qui fait que l'instant doit être vécu, intensément...
ensuite, l'enthousiasme, l'excitation, les mots chuchotés au téléphone...
l'envie, malgré la distance de se revoir...
ensuite, comme une conne, la trouille au ventre... comme une conne, l'angoisse, les complexes, le silence, la fragilité évidente... de quoi faire fuir, n'est-ce pas ?

je vous montrerai demain plus tard les vestiges de cette image...
oh, rien de triste, non ! c'est comme ça, il faut assumer, apprendre, ne plus faire les mêmes erreurs (et puis, honnêtement, le fantasme d'une belle nuit passée ensemble, reste le rêve de ce qui aurait pu être... mais une vraie histoire s'inscrit dans le présent, non ?)

le musée de l'homme


de david abiker
Le fabuleux déclin de l'empire masculin
hilarant !
le regard d'un jeune père de famille fatigué sur le couple, la famille, les femmes, et les hommes bien sûr !
un extrait : "Le modèle qu'avait connu nos pères et nos grands-pères allait disparaître. Leurs fils et petits-fils formeraient le syndic de faillite d'une espèce qui avait vécu et bien vécu. Nous serions des millions à enterrer nos vies de garçons. Qu'importe car notre sacrifice permettrait de bâtir la société postparitaire dont nous rêvions toutes. Tous, je veux dire."
allez, un autre : "Il faut être réaliste. Le marché des hommes c'est comme Rungis, les meilleurs fruits partent les premiers. Y a pas de secret. Une fois les meilleurs en ménage, que reste-t-il à ces malheureuses ? Des types divorcés, épuisés et décidés à profiter de la vie. sans parler des attardés mentaux qui ne savent même plus leur parler, les regarder, (...)"

chaque chose


est une bien jolie bd. c'est l'œuvre de julien neel, l'auteur remarqué de lou.
ici, une ambiance tout à fait différente, intimiste...
le père de julien est à l'hopital, entre la vie et la mort et julien se souvient d'un été passé avec lui, lorsqu'il était enfant. les pages se tournent et la vie passe, chaque chose est une merveille de tendresse, tour à tour drôle et émouvant. le graphisme sert magnifiquement à cette ambiance passée et présente, à l'histoire de cet enfant devenu père à son tour...

mardi 3 juillet 2007

bientôt



mais pour l'instant, boucler enfin ce dossier fongecif, faire enfin cette recherche de restaurateurs sur nancy, contacter ma banque et enfin affronter ce compte rouge, téléphoner à l'agence edf et enfin payer ce que je dois, passer en ville et enfin finaliser mes achats "rando", et enfin, préparer tout ce dont j'ai besoin pour ces vacances tant attendues qui arrivent... enfin !