jeudi 6 décembre 2007

quasi un mois

sans nouvelles...
il faut dire que je n'ai guère le temps, hein ?
évidement, beaucoup de boulot, beaucoup de nouvelles choses à intégrer, et finalement, pas grand chose d'autre à raconter...
je bosse bouffe, je pense bouffe, je vis bouffe, je rêve bouffe,...
je ne sors plus énormément, je ne vois plus grand monde (mais finalement, est-ce que ça me pose un problème ? je ne crois pas...)
j'ai commencé à prendre en photos quelques belles assiettes, que je vous montrerai d'ici peu (bon, en même temps, le mois de décembre s'annonce tellement chargé !), j'ai aussi de temps à autre rédigé depuis chez moi quelques posts que je pensais mettre en ligne, et puis... le temps passe, je cours, je vole, j'oublie !
finalement, je m'étais prise au jeu de ce blog, mais aujourd'hui, qu'en est il réellement ?
et puis, je n'ai pas grand chose d'autre que cette reconversion en tête... pas autre chose que cet apprentissage, pas autre chose que cet univers si particulier et ce vers quoi il va me permettre d'aller...
et le temps passe si vite... je vois déjà au delà, au delà de ce diplôme, vers l'ailleurs, vers l'après...
mon présent ne m'interesse que dans cette course.
de toute façon, mon présent n'est fait que de celà... peu de rapport avec l'extérieur, peu de temps pour le culturel (mais j'ai beaucoup aimé "dans la vallée d'ellah" et "my blueberry nights"), quant aux rapports amoureux, c'est le calme plat depuis si longtemps que je n'ose plus compter les semaines, les mois... heureusement, je peux m'écrier de temps à autre : "oh my god !"

jeudi 8 novembre 2007

mini chef


je sors du travail.
semaine intense, mais oh combien enrichissante...
évidemment, je doute, j'en chie, je peste après moi et ma fichue difficulté à gérer mille choses à la fois, mais tout ça est tellement exaltant.
j'apprends un nombre de choses incroyable : j'enregistre, je m'imprègne, j'intègre, je me suis transformée en éponge...
ça fait tellement de bien !
même si c'est dur, même si il fait chaud, même si mon rythme de vie est en complet décallage, même si c'est plus difficile encore que ce que je pouvais imaginer, même si les larmes me montent aux yeux à certains moments, je serre les dents, je m'en prend plein la gueule avec le sourire, et je m'éclate !
je ne regrette pas du tout d'avoir fait ce choix, et je crois que j'arriverai à trouver la force en moi pour donner encore plus... même s'il est encore très tôt pour le dire...
ça avance et ça me plait, et ça faisait trop longtemps que je ne m'étais sentie aussi bien !

mardi 6 novembre 2007

lire et regarder


après les heures passées au resto, les quelques instants qui m’appartiennent, je les passe au ciné ou chez moi, à lire...
j’ai avalé 2 courts romans entre quelques pavés : celui de samuel benchetrit “chroniques de l’asphalte” où en 16 petites histoires, il nous narre quelques aventures de son enfance... belle plume (que j’avais découvert avec son “récit d’un branleur”) drôle et tendre... à recommander pour ceux qui ne connaissent pas.
ensuite, et toujours dans le domaine de l’enfance, un joli conte de ben rice “poppy et dingan” entre imaginaire et réalité... avalé en peu de temps, accompagné par un bon thé aux épices, mon compagnon des après-midi froids de l’hiver nancéen.
sinon, dans mes lectures plus conséquentes, je me replonge avec délices dans les mots, l’univers et la personnalité de simone de beauvoir, elle qui me fascine par tant d’intelligence, d’indépendance et de force... “il appartient à l’homme, à lui seul, de donner un sens à sa vie” “l’homme(...) se définit par ses choix, ses engagements, son existence. cette liberté est à la fois son plus beau cadeau et son plus lourd fardeau”...
citations qui font un étrange écho aujourd’hui à ce que je ressens...
pour changer d’ambiance, de décor, je me promène à macondo, ce petit village isolé d’amérique du sud, sur les mots de gabriel garcia marquez et ses “cent ans de solitude”, et je me régale de des aventures de ses personnages fantasques.
je voyage aussi sur grand écran, avec “le dernier voyage du juge feng”, drôlatique road movie chinois... je me suis laissée bercée par la nouvelle vie d’emmanuelle devos dans “deux vie plus une”, sympatique... j’ai pris plaisir à voir le dernier woody allen ”le rêve de cassandre”, mais mon coup de coeur incontestable, c’est “l’assassinat de jesse james par le lache robert ford” : ambiance visuelle superbe, jeu d’acteur parfait... film lent, juste et beau...
dans un autre genre, je serais bien allée me poiler à la soirée terreur sur l’écran de jeudi avec “boulevard de la mort” et “planète terreur”, mais j’ai choisi une nouvelle orientation pro qui va difficilement me permettre des sorties culturelles... tant pis !
j’en profite pour rattrapper mon retard en me faisant quelques dvd... ainsi j’ai, comme beaucoup, été touchée par la très belle histoire de ces cowboys de brokeback mountain ; comme beaucoup d’entre vous j’imagine, je me suis mise en colère devant “lord of war”, et j’ai découvert de très belles images de l’islande, ce petit pays, crachat sur la carte, là haut, tout au nord avec l’étrange, drôle et gentil “noi albinoi”...
bref, ma vie se passe entre belles assiettes, mots et images... un peu solitaire mais bien remplie, tout en découvertes et apprentissage...
peu de temps pour les sorties, les soirées entre potes, la légèreté... mais ceux qui sont mes amis sont là, et nos courts instants d’échanges n’en sont que plus riches.

mardi 30 octobre 2007

stop

tout va bien
beaucoup de travail
du beau travail
un passage éclair ce week end dans les vosges
une nuit de blabla qui fait du bien
plein de choses à se dire
plein de choses à vous dire
demain peut-être...

mardi 23 octobre 2007

une semaine, déjà...

voilà donc déjà une semaine que j’ai débuté cette formation.
premier constat évident, ça fait un bien fou de se lancer dans une nouvelle aventure, d’apprendre des nouvelles choses, de découvrir un univers qui semble absolument riche bien que particulièrement rude...
mes premiers pas en cuisine se passent bien, dans la rigueur et la bonne humeur...
j’ai déjà appris de nouvelles choses, en douceur, et lors de mon premier service, samedi soir, j’ai pu constater la qualité du travail fourni...
de toute évidence, j’ai beaucoup de chance de pouvoir faire “mes armes” dans ce resto, qui est en tout point fidèle à ce qui me tient à coeur : qualité du produit, simplicité de sa préparation, accompagnement et associations inventives, mise en forme soignée...
bref, respect du client et plaisir des papilles !!
pour l’instant, mon travail n’est qu’en amont : dans tout ce qui est préparation, ce qui allège considérablement mon emploi du temps... je me familliarise avec les lieux, les produits, leur mise en oeuvre, la gestuelle et les outils...
et bien sur les gens : deux tous jeunes apprentis (mon âge à eux 2) drôles et sympatiques et le Chef avec qui, au premier abord, je devrais bien m’entendre... et qui, je n’en doute pas, va m’apporter énormément de choses...
bien sur, ça va pas être facile tous les jours, j’en ai eu un aperçu samedi soir, lors du service : rythme soutenu, rapidité, précision et efficacité sont sans doute les termes qui conviennent le mieux...
mais comme je l’ai dis précédement, c’est du beau travail et ça vaut le coup !

mardi 16 octobre 2007

hier, ma rentrée

huit heures trente, rendez vous pris avec mon centre de formation.
une première journée à prendre contact... avec les lieux, les gens, le programme.
les locaux sont agréables, les gens de tout horizon et de tout âge, le programme intéressant avec des cours tous les lundis et le plaisir de me retrouver à suivre des leçons, à réapprendre des choses....

aujourd'hui, lever tranquille avec le temps d'un petit déjeuner en musique, avant d'appeler The Chef qui m'accueillera dès demain matin, dix heures, pour ensemble organiser mon emploi du temps... et hop !
donc, ce mardi, une journée à moi...
une journée ensoleillée pour organiser mon bureau, finaliser mes achats, et évidemment, profiter de ces quelques heures de répit pour me faire plaisir avec un ciné (le mariage de tuya, paysages rudes mais splendides), une pause piscine, et une soirée avec quelques amis.
... et me trouver un lieu pour me connecter, poster, et envoyer quelques mails...
mais je vous laisse, j'ai à faire.

une semaine dans l'automne vosgien







une semaine à me ballader, à prendre l'air, à vivre à mon rythme...
une semaine à profiter de chaque chose, de chaque instant...
une semaine pour me reposer, me ressourcer, me retrouver dans le calme vosgien.
une transition tranquille, une parenthèse énergisante... qui s'est terminée par un week end avec mes plus vieux et plus précieux amis.

vendredi 5 octobre 2007

dernières heures, dernier jour...


ce vendredi cinq octobre est le jour tant attendu, celui vécu comme une libération, comme un jour de retrouvailles avec moi-même.
il y a un mois environ, lors d'une conversation animée avec mon amie L, celle-ci m'avait confié sa foi en certains signes de l'existence.
selon elle, si les événements s'entêtent à vous mettre des bâtons dans les trous roues, c'est peut être qu'il vous faut renoncer, ou reporter, vos projets...
mais au contraire, d'autres entreprises seront portées par le cours de la vie et tout semble se mettre en place facilement, tout glisse, comme si ce qui vous entoure vous poussait vers ce chemin que vous avez choisi.
et j'ai cette imperceptible impression.
celle d'être absolument en phase avec ce qui m'arrive, avec moi-même, avec ce qui m'attend.
tout au long de cette année, chaque événement lié à ce projet s'est vu facilité par les rencontres, les dates, les lieux...
(même si, certes, il y a eu quelques moments de doute et d'impatience)
j'ai cette imperceptible impression d'être en phase avec ma vie, mon destin, exactement d'être là où je dois être.
et, alors qu'en temps normal, le doute m'accompagne trop souvent, alors que faire des choix m'est difficile, aujourd'hui, tout me paraît limpide.
je me sens légère et les quelques détails qui, hier encore me plongeaient dans une certaine perplexité, me semblent aujourd'hui bien peu de chose.
si peu de chose que je m'étonne de ne pas m'en être déjà débarassée...
est-ce qu'une non-relation peut être considérée comme un détail ?
quoiqu'il en soit, en ce moment, se ferme une page... sans regret, sans sentimentalisme. mais avec une lucidité nouvelle qui m'aide à faire mes bagages, sans les envahir d'inutile surcharge.
je vais voyager seule désormais. il était temps !

plus tard
encore vingt petites minutes...
mais avant cela, je tenais à intégrer à ma page quelques liens vers des sites où j'aime me promener...
je continuerai à poster ici mes humeurs, mais ça sera sans doute moins régulier, puisque je n'ai pas de connection à mon domicile, so...

jeudi 4 octobre 2007

trier, ranger, archiver


je vis mes dernières heures derrière cet écran.
mon mac, compagnon des six années passées, regorge de musique, images, documents divers, tous cachés au fond de ses entrailles. en fouillant, je redécouvre des travaux, des ambiances visuelles, des projets à peine ébauchés...
je jette beaucoup, mais m'attarde avec une pointe de nostalgie sur certains éléments.
tout ça va tenir sur un dvd.
tous ces souvenirs, tous ces travaux, ces six années passées ici... sur un dvd.
je noterai "sauvegarde 2001/2007" au marqueur noir, et c'est tout.
/ / /
ensuite, s'en aller sans se retourner, mais garder en tête le chemin parcouru et mesurer les progrès.
profiter de la semaine prochaine, (une semaine de rando seule, dans mes chères vosges) pour (re)préciser mes objectifs, (re)définir mes priorités et surtout, savourer ces instants de calme et de paix avant l'intense année de formation qui s'annonce, toute proche maintenant.
et cette année de renouveau, cette année de formation où j'aborde une nouvelle trajectoire de ma vie, je la veux d'excellence.
pour celà, il va me falloir voyager léger, ne pas m'encombrer inutilement ni l'esprit, ni le corps, ne pas plus perdre de temps, d'énergie et de coeur dans ce qui n'a, finalement, pas grande importance...
ne penser qu'à moi, qu'à demain, qu'à ce chemin que j'ai choisi de suivre et m'investir à fond, sincère, entière... telle que je suis.

lundi 1 octobre 2007

c'était un chouette week end


que celui qui vient de se terminer...
d'abord, une bonne humeur générale, un peu de soleil, des gens que j'aime et une certaine sérénité ambiante...
• un vendredi joyeux, noyé dans quelques coupettes, et cerise sur le gateau, un peu de sexe et de légèreté qui me font tant de bien... avec une entente des corps de plus en plus satisfaisante et un côté ludique plus présent, ce qui n'est pas pour me déplaire
• un samedi coloré et chaleureux, avec balade dans mes vosges chéries aux couleurs automnales, accompagnée de mes amies de toujours, rieuses et bavardes !
• un dimanche généreux, avec ma proche famille, cocon si précieux...

la semaine qui s'annonce va être bien remplie, avec les derniers ajustements pro., les rendez-vous en pagaille, quelques films à voir, les heures de sommeil à rattraper...

vendredi 28 septembre 2007

vendredi, jour heureux


la commande passée il y a quelques semaines est arrivée : ma nouvelle bible culinaire !
et tout d'un coup, ce qui était encore très flou, lointain devient concret...
vous découvrez donc ce qui m'attend dans une quinzaine de jours, cette reconversion que j'avais à peine effleurée, la voici !
donc oui, après mes six années passées derrière un écran, à composer des images, jouer de la typo et mélanger des couleurs (ici), je vais désormais composer des menus, jouer des saveurs et mélanger des épices...
ce projet a mis du temps à murir...
de longues années à prendre plaisir à inviter des amis, de la famille autour d'une belle table, d'un plat et l'évidence même du bonheur que j'avais à préparer, choisir, mijoter, et savourer aussi, hein ?
et puis, l'an dernier, un événement dont je reparlerai m'a fait prendre conscience qu'il n'appartenait qu'à moi de prendre ma vie en main, qu'elle passait vite et que j'avais assez perdu de temps... et je me suis (enfin) posée certaines questions sur ce que je voulais vraiment...
et je vous le disais hier encore, ce n'est pas chose facile pour moi, perdue que je suis dans mes contradictions.
bref, j'ai fais les démarches nécessaires et ai entamé en début d'année un bilan de compétences, merci lilian, j'ai réfléchis de longues heures, pesé le pour et le contre, rencontré des pros et fais un stage de quelques soirs merci jean-yves...
et puis, après avoir trouvé un centre de formation prêt à m'accueillir (le cfa de ma ville, tout simplement), j'ai rempli mon dossier de demande de financement pour cette formation : le cap cuisine, et... vous connaissez la suite, si vous m'avez lu...
l'attente, longue, interminable, jusqu'à ce dimanche 2 septembre, et tout qui s'enchaine facilement ensuite.
j'ai trouvé mon maître de stage très rapidement, naturellement.
Il y a beaucoup de restos sur nancy, mais peu finalement qui travaillent vraiment bien. il en fait partie.
notre conversation laisse présager une belle entente, et ce que j'ai perçu de lui, son regard sur cette profession, me rassure.
ma formation va être courte : dix mois, elle va être intense et avec lui, je serai au plus près du talent. une quarantaine d'année, un passé de chef dans des étoilés, une toute petite structure (20 places) et déjà une reconnaissance (michelin, bottin gourmand, entre autres).
je suis ravie, j'ai hâte, et je suis absolument déterminée.
tout va bien.
et on s'en fout, mais demain, c'est mon anniversaire, donc champagne !

incroyable !
savez vous que j'ai mis un compteur sur ce blog, hier... et bien, vous êtes déjà 153 à m'avoir lu aujourd'hui... je n'en reviens pas ! en tout cas, à tous : passez un bon week end

jeudi 27 septembre 2007

marre de cette nana, marre de cette nanaaaaaa

p’tain patrick b. quelle erreur horreur ce mec !
donc oui, aujourd’hui (et ce n’est pas nouveau) j’en ai marre de moi !
marre de m’bouffer la vie avec des angoisses qui n’en valent pas la peine...
la dernière en date, c’était hier, avec mon incapacité à gérer les discutions/négociations avec mon patron...
j’ai trainé toute la journée avant d’aller, enfin, braver le monstre...
donc, toute une journée à angoisser alors que, définitivement, il ne s’agissait là que d’aller revendiquer mes droits (en l’occurence ceux qui concerne mon temps de travail), et d’affirmer celle que je suis : celle qui a bossé dur et qui a droit à ces putains de jours de repos avant d’aller voir ailleurs.
donc ok, c’est fait...
la discussion était laborieuse, tout embrouilleur qu’il peut être, mais finalement, là n’est pas le propos...
non,ce qui m’agace, c’est mon comportement lorsqu’il s’agit de m’affirmer, de revendiquer, de parler... et ma tendance à fuir plutôt qu’affronter.
toujours cette même peur de dire non. ou d'entendre non.
toujours cette même difficulté à dire ce que je veux, et celà dans tous les domaines.
je sais que je n’ai pas grande confiance en moi. ni estime d’ailleurs (même si il y a du mieux ces derniers temps, avec certaines évolutions plutôt positives)
je suis lâche, faible devant certaines situations, je me contente de peu parce que c’est toujours ça (et là, je ne parle plus du domaine pro.)
ces derniers temps, je me débat dans mes propres contradictions, oscillant du léger au grave, de l’euphorie à la loose totale.
fichue lune qui tous les mois vient perturber cet équilibre si fragile !
je veux tout et son contraire, je me sens incapable de faire des choix, donc je n’en fais pas et subis (un peu trop souvent ces temps-ci), le fil de la vie, des relations...
je ne tiendrai pas longtemps comme ça.
ça me bouffe, il faut que ça change...

mercredi 26 septembre 2007

mardi 25 septembre 2007

un lundi soir


rentrer du boulot tardivement, poser son bazard, passer quelques coups de fil...
ressortir aussitôt pour se régaler les yeux de Ricardo Scarmarcio, l'acteur de "Mon frère est fils unique" , là, puis rentrer sous la pluie, bidouiller une photo sur toshop en grignotant, mettre des miettes partout et râler... écouter des vieilleries musicales en chantant faux, finaliser le calcul d'heures faites en 2007, et constater que, sauf erreur de ma part, il ne me reste que 12 heures à faire en octobre...
et ça, c'est plutôt une bonne nouvelle penser à vérifier mon système de comptage

ensuite, se rendre compte qu'il est déjà tard, mais n'avoir aucune envie de se coucher... se faire une tisane en faisant semblant de croire à ses vertus apaisantes, entreprendre le rangement des colliers, en passer un autour du cou, prendre quelques photos, en pensant à ce blog...
se demander si on peut dire flûte si innocemment...
vous, ça vous arrive ?

lundi 24 septembre 2007

un week end comme je les aime


calme et tranquille, à buller au soleil...
prendre le temps, de flaner, de lire, d'écouter de la zic...
prendre le temps de ne rien faire



profiter de derniers rayons du soleil pour s'aérer la tête, et jouer avec les couleurs...

jeudi 20 septembre 2007

ce qui va prendre fin


en bricolant ce petit panoramique d'images créées par mes soins, pendant mes six longues années en tant que graphiste, j'me dis que tout n'est pas à jeter...
.../...
à suivre

mercredi 19 septembre 2007

egon et toi


je ne sais par quel miracle je ne me torture plus l'esprit...
mais c'est un fait, et te voir hier n'était que joie simple, sans autre désir que de partager un peu de temps avec toi...
pas d'attente, pas d'imagination débordante mais la réalité était tout à fait étonnante... et délicieuse...
et ça, tu n'es pas prêt de l'entendre !
je n'ai pas très envie de me laisser aller aux confidences...
par contre, mon corps, mes mains, ma peau parlent pour moi, et pour l'instant, ça me suffit
/// ta boîte est un cadeau qui me touche énormément
j'y garderai précieusement ces jolis instants, ces soupirs, ces caresses...

mardi 18 septembre 2007

egon, gueule de bois et joie de vivre


• un post un peu fourre-tout, mais j'm'en fout, ici, je règne en maître !!!
donc, d'abord une image d'egon, pour le plaisir...
• gueule de bois après un dimanche particulièrement... improbable !
j'étais invitée par les parents d'une amie, à partager un bon repas dominical, dans la douceur d'une belle journée d'automne.
on débute en douceur avec des coupettes de champagne, on rit de bon coeur en en reprenant, pour accompagner l'entrée... le vin blanc nous vivifie au moment du plat de résistance et je vous jure, c'est à ce moment là, que moi aussi j'aurais dû renter en résistance mais s, fidèle arsouille, va nous préparer quelques TiPunch pour nous mettre k.o. rincer le bec... avant d'attaquer le plateau de fromages qui sera accompagné d'un julienas fabuleux...
les rires fusent tout au long de cet après-midi, je me dégourdi les jambes de temps à autre en lançant sa baballe à l'énorme beauceron qui joue dans le jardin avant de retourner m'assoir devant le verre que l'on prend soin de me garder plein...
je vous passe les détails de la fin de repas, ou les meilleurs chocolats nancéens cotoient le cognac, le vieux rhum... manque plus qu'un bon cigare...
je vous jure, me lever lundi matin a été la pire épreuve depuis longtemps !
• joie de vivre, parce que... parce que !
plusieurs choses, mais la première, c'est ce compte à rebours qui défile doucement : 4 semaines...
juste le temps d'apprécier l'échéance qui se rapproche, et dans la légèreté puisque libérée des contraintes et démarches...
ensuite, la sensation d'être là où je dois être. parfaitement synchro...
est-ce que ça m'est déjà arrivé ?
il m'a fallu du temps pour faire éclore ce projet, pour envisager non seulement cette reconversion, mais également le rythme de vie qui ira avec... car c'est un changement énorme que celui qui arrive...

vendredi 14 septembre 2007

ma première fois


avec la confiture !
poire-épices, un mélange qui doit être fort bon pour ceux qui aiment la confiotte !
parce que oui, moi, j'en suis pas fan (non pas de ma première réalisation, non, mais de la confiture en général)...
quoique, en plein hiver, après une journée passée à se ballader en forêt blanche de neige, sur une tranche de pain de campagne et une couche de beurre salé (qui fait passer l'effet trop-de-sucre) accompagné d'un bon thé... moui, alors là, pourquoi pas !
m'en fout, j'la trouve belle ma confiotte !
et présentée dans de jolis pots, elle fera des heureux...

jeudi 13 septembre 2007

vacances, semaine 3


alors que de toute évidence, l'automne est là, avec ses matins frais et brumeux, ses ciels bleus au vent vif, ses arbres aux couleurs flambloyantes et ses odeurs si particulières, me voici qui clos la série photos d'vacances !
bon, ça traînait depuis quelques temps déjà, et puis, s'y replonger fait un bien fou...
la bretagne, donc... la côte d'iroise et l'île d'ouessant... les embruns, l'iode, le cidre, le vent, le bonheur, quoi !
(et la bretagne, quelque soit la saison, j'adore !)

mercredi 12 septembre 2007

B.B. & B

pffffffffff, quel titre pourri !

semaine beaucoup plus calme que les précédentes, j'apprécie !
c'est sans nul doute l'effet compte à rebours et le bonheur de voir se profiler, enfin, ce changement pro...
je sais, je suggère cet état de fait sans jamais en dire plus... ça va venir, il faut juste que je prenne le temps de revenir sur cette longue année charnière
en tout cas, je me fais une pause la vie saine avec l'effort de me coucher avant 1 heure, celui terriblement difficile de me lever légèrement plus tôt, pour avoir le temps de manger quelques fruits (mixé avec du lait de soja, ou de riz... un délice), ce qui me permet d'arriver nettement plus relax au boulot !
/ / /
hier soir, je suis passée chez a, elle m'a fait découvrir une série anglaise absolument drôle : Black Books...
j'ai regardé en sa compagnie plusieurs épisodes, en mangeant un délicieux brownie fait par son mec...

exactement le genre de soirée que je ne me fais jamais*, mais qui est tout à fait appréciable...
Black Books donc, série anglaise (ça change tout !) à l'humour corrosif que l'on pourrait sous-titrer "affreux, sales et méchants"...
trois personnages hauts en couleur, avec notamment Bernard Black, propriétaire d'une librairie, alcoolique hirsute, sale et mal embouché qui envoie paître ses clients... à découvrir !

* ben oui, jamais je ne me fais (seule) ce genre de soirée, pour la simple et bonne raison que je ne possède pas de télé !
oui, je sais... dans cette société hautement consumériste, ou la désinformation est la règle du 20h, ou la starification de la moindre poulette/du premier nigaud looké affole les foules, ou la surmédiatisation de notre votre président me fait froid dans le dos, bref, dans cette société là, je suis une has been, je suis out, et j'en suis fière ! (même si, j'avoue, il m'arrive de zieuter téléramoche pour faire ma sélection de vieux films a enregistrer !)

lundi 10 septembre 2007

un lundi, encore


après un week end chargé, fatigant, mais tout à fait satisfaisant...
de longues heures passées à discuter avec L, une amie d'enfance...
de longues heures passées en forêt, autour d'un verre, d'une assiette, et de nouveau une ballade, une autre assiette le nez au soleil... sans le verre cette fois-ci, car l'abus de la veille se fait sentir !
parler, se dévoiler, expliquer ses contradictions, rire de tout, de soi et écouter... ça fait du bien dans ces moments ou l'on sent bien le changement qui se passe, tout au fond, à l'intérieur... se dire pour ne pas se perdre car après tout, une histoire d'amitié c'est une histoire d'amour... il faut donc se connaître, se faire confiance, se laisser aller et dans la réciprocité, évidement !

sinon, il reste 5 semaines... ça va passer très vite... je m'organise !

jeudi 6 septembre 2007

ma boite à choses


je voulais vous en parler plus tôt...
cette boîte est arrivée dans ma vie, il y a 15 jours maintenant.
elle était dans la poche d'a, confectionnée par ses soins pour m'apporter un peu de joie, de tendresse et d'amour suite au déces de bleue...
a est partie un peu plus tard, après m'avoir chaleureusement serré dans ses bras, après avoir accompli le miracle de me faire rire lors de cette terne semaine...
j'ai tourné autour de cette petite boîte bleue, je l'ai secouée, je l'ai observée, de loin...
j'en avais un peu peur. je savais que tout ce que je retenais et qui formait une boule dans ma gorge pouvait éclater... je connais bien a, elle a la faculté de mettre de l'enfance et de l'amour là où elle passe...
je n'en dirai pas plus, je vais vous laisser découvrir ce qu'elle contenait et peut être comprendrez-vous pourquoi elle m'est si précieuse désormais.






je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais j'ai toujours trouvé que se sont les petites choses insignifiantes, sans importance à priori, qui finalement, ont le plus de valeur à mes yeux...

mardi 4 septembre 2007

week end vosgien





prendre l'air, marcher énergiquement, respirer profondément, étirer ses foulées, regarder autour de soi, sentir l'odeur des sous bois,...
pendant 2 jours, le temps d'un week end, le temps d'une coupure...
emmener une amie, parler de tout et de rien, du léger au profond, rire comme des sottes, et le soir à l'auberge, apprécier le repas bien lourd et le vin rugueux...
enfin, se dire que tout va bien !
au retour évidement, ouvrir la boite et trouver le courrier taquin, et en toute quiétude l'ouvrir pour découvrir la réponse positive, sans même être surprise...

vendredi 31 août 2007

se faire violence


dans une vie, il y a des moments difficiles ou le doute, les hésitations, les manques, les blessures anciennes vous submergent, et ou garder la tête hors de l'eau vous semble impossible.
rationnaliser, prendre du recul, vous ne savez plus.
dans ces moments là, il faut se faire violence, et c'est ce que j'ai fait hier soir...
j'ai appelé un ami, alors que depuis quelques temps je rejetais tout le monde, et dehors, dans ce parc si agréable qui donne l'illusion de la campagne, j'ai, en sa compagnie, avalé moultes bières.
eh bien, vous voulez que je vous dise ?
cette cuite m'a fait le plus grand bien !

jeudi 30 août 2007

rien

ce midi dans ma boîte.
pas la moindre lettre, ni même un prospectus...
il n'y a rien que je déteste plus que l'incertitude... celle qui met tous les instants en suspend, celle qui ronge, celle qui rend dingue... je tourne en rond, tout m'exaspère et j'envoie tout bouler !
oui, non, oui, non... non !!! *
j'ai hâte... il faut que je sache, désormais... même si c'est non...
surtout si c'est non !
parce qu'ensuite, il va falloir se relever, continuer, trouver une autre solution... putain, j'veux pas que ce soit non !
mais là, il est temps... je veux savoir...
comment certaines minutes de notre vie peuvent-elles nous sembler si longues, alors que d'autres, celles qu'on voudrait justement retenir, ne durent jamais suffisamment ?

* d'ailleurs, j'ai dit non à de longues minutes qui auraient pu me faire grand bien...

caramel


j'ai profité hier soir de l'offre ciné cool, 4 euros la séance pour me faire une pause sucrée...
grand bien m'en a fait !
déjà, (et pourtant je suis absolument terre-à-terre, rationnelle, etc...) j'ai vu dans le générique du début, un présage tout à fait positif quant à cette attente interminable (oui, encore !) : en effet, les premières images, magnifiques d'ailleurs, sont celles d'une préparation de caramel... c'est beau, sucré, sensuel, comme l'expérience du plaisir culinaire...
bref, ce film m'a fait un bien fou !
ces femmes, belles, touchantes, profondes et légères à la fois m'ont émues, fait rire, bouleversé... en réalité, elles ont même participé à une reconciliation avec moi-même qui ai eu tant de mal avec ma personne hier...
j'ai trouvé cette pause libanaise pudique bien que sensuelle, grave bien que drôle, avec quelques accents almodovarien et même koustouritsien (ce qui n'est pas rien, vous en conviendrez !)... tout en nuances, voilà une sucrerie douce-amère qui donne la part belle aux femmes... ça fait du bien !
le lien, c'est ici

mercredi 29 août 2007

dans l'attente

je m'épuise sur mon vélo d'appart, je me coule dans des bains chauds, mousseux avec musique zen et bougies, je respire profondément, improvise des positions de yoga, et bois des litres de tisane... mais rien n'y fais !
je suis dans l'angoisse la plus totale, crispée, nerveuse, à bout de nerfs (et au passage, j'use ceux de qui m'approche)...
dans l'attente, donc...
dans l'attente d'une lettre
dans l'attente d'une lettre et d'une réponse... que, vous aurez deviné, j'espère positive...
car mon dossier de demande de formation passait en commission lundi...
ce qui veut dire qu'aujourd'hui, peut être encore demain, je devrais être fixée, hein ?
putain !
putain, c'est long... et moi, qui suis là, à ne rien pouvoir faire d'autre qu'attendre...
est-ce que ces gens ont conscience qu'ils ont entre leurs mains un tel pouvoir sur moi (et sans doute sur d'autres) ?
pile ou face
blanc ou noir
oui ou non
oui, oui, oui !!!!!!!!!!!!
putain, et si c'était non ?
et merde, ça recommence !
je sens bien là, mon coeur qui s'affole dans ma poitrine, mes mains qui se crispent, mon souffle qui ne parvient pas à trouver un rythme régulier...

vendredi 24 août 2007

week end


mes belles vosges... dès ce soir, après cette longue, trop longue, semaine de labeur. enfin !
mes vosges et sans aucun doute du soleil... histoire de profiter pleinement de ces 2 jours là bas.
et puis, des gens que je ne vois que trop peu :
• ma p'tite grande soeur, seule, sans ses mari/enfants, donc de longues heures à bavarder ensemble. ça fait si longtemps... et puis, avec tous ces changements, passés ou à venir (hiiiiiiii), que de choses à dire...
• mon oncle aussi... parce que désormais, il est seul. et puisque je suis pleine de cette amour pour bleue, je dois l'aider à continuer.
• et sébastien, les plus beaux yeux du monde qui est donc ici ce week end... et que je suis ravie de revoir.
je sais vraiment pas ce que c'était, ce coup de flippe de mercredi... parce que mierde, à moi aussi il manque ! et ceci n'a vraiment rien à voir avec cela... en tout cas, le voir ce soir, et organiser la rando/via ferrata de cet automne... que du bonheur !
et puis, des nouvelles toutes fraîches de monsieur BébéCoeur...
et ça, ça fait plaisir !
avec en exclu, une vidéo/performance lors d'un festival breton. t'es trop fort, play boy... et très honnêtement, tes rondeurs, je les trouve, comment dire, rhhhh, SoSexy, baby !
que de bons souvenirs...
bref, les loulous... me reste plein d'boulot, alors je m'y colle !
bon week end à tous.

jeudi 23 août 2007

contre toute attente


la soirée d'hier soir fut à l'image de ce ciel breton, lumineuse malgré la tendance bien sombre de la journée.
rien de tel en effet qu'une soirée entre amies, avec quelques coupettes... et c'est parti pour une soirée langue-de-putifiage et fous rires en cascade... y'a pas à dire, ça va tout de suite mieux !
et à la lueur d'un jour nouveau, j'me dis que j'suis carrément championne pour me prendre la tête, là où finalement, y'à quand même pas grand chose qui merdouille. parce que zut, un ami qui vous dit combien vous lui manquez, ça devrait juste faire chaud au coeur, pis c'est tout !

mercredi 22 août 2007

"tu me manques"

c'est con, j'imagine que c'est le genre de phrase qui peut faire plaisir, à entendre, à lire... à moi, non...
je me rétracte, je flippe, je psychotte... je me sens prise au piège, je me sens comme enfermée entre ces trois mots.
j'ai aussi l'impression d'une imposture : non, vraiment, ils ne peuvent pas m'être adressés. il se trompe, c'est sûr, ou croit me faire plaisir, peut être...
sébastien, les plus beaux yeux du monde
dis moi que ce n'est que mon amitié, nos discussions enjouées, passionnées, pleines d'humour et/ou d'humeur qui nous entraînent jusqu'à tard dans la nuit qui te manquent... dis moi que ces mots ont été dis trop vite, sans réfléchir.
dis moi que lorsque nous nous sommes revus, en mai dernier, c'était tout emporté par la joie de retrouver une grande soeur que tu m'as serré si fort contre toi... dis moi qu'il n'y a plus ambiguïté entre nous, dis moi qu'il n'y en a jamais eu...
mais s'il te plait, ne me dis pas que je te manque
il a toujours été plus facile pour moi de fuir tout ça... les sentiments... (enfin, non... pas toujours, mais ça commence à être loin...)
j'ai pas envie qu'on m'aime parce que cela implique, qu'un jour on me "désaime", et ça, je ne veux plus le vivre.
l'abandon, le(s) départ(s), la fin, le deuil... tout ça... j'ai construit des barricades, des fortifications, des mensonges pour m'en protéger, mais je sais très bien que ces édifices sont fragiles...
des fois, j'anticipe... la faiblesse des hommes, c'est leur lacheté et leur trouille (ne serais-je pas un homme, en fait ?) et je l'utilise souvent pour les faire fuir suffisament tôt, quand je le décide, quand je commence à ressentir un certain attachement, dans mes yeux ou dans celui de l'autre... pour avoir la sensation que je contrôle de la situation...
je préfère ne manquer à personne, je préfère être la fille qu'on baise, selon l'expression consacrée. c'est con, sans nul doute... et fuir ne protège de rien, mais peut être que cela changera un jour... peut être...

mardi 21 août 2007

lisbonne


quelques images prises lors de ces vacances, il y a cinq ans...
ce qu'il m'en reste : une sensation de douceur et le souvenir d'un pays haut en couleurs

prochaine destination ?


alors qu'hier soir encore, avec quelques amis pas-encore-partis, nous abordions le thème récurrent du voyage, des vacances, je me suis mise à rêver aux quelques probables jours de début octobre...
ce matin, entre 2 fichiers, ma rêverie perdure et je me connecte au site qui m'a envoyé au septième ciel ce printemps, grâce à ses vols secs vraiment pas chers - à destination de madrid et de naples, en mars et en mai respectivement, pour la modique somme de 90 euros chacun, taxes comprises...
depuis mon séjour au portugal en 2002, avec l'ex-pire-de-ma-vie, j'ai envie de poursuivre la découverte de ce pays, qui m'avait enchanté ! et ce matin, donc, sur la carte des destinations ouvertes depuis mulhouse/bale, que vois-je ? Porto... porto la douce, porto colorée, porto telle une promesse...
pour les vols, c'est ici

lundi 20 août 2007

grrrrrrrrrr



j'suis en colère... après tout le monde, après ce mois d'août poisseux et déprimant, après moi même, surtout...
Bon, ok... à part ces jolies fleurs, gerberas roses, rien de ce qui était prévu ce week end n'a été fait, surtout pas me reposer.
Résultat, j'suis une boule de nerfs, à fleur de peau, triste et minable petite chose qui geint, toujours pareil !
j'ai l'impression de ne pas/plus avancer... toute en attente de ce fichu financement...
je ne supporte plus de me lever pour venir ici, bosser dans cette boite de merde com., perdre à ce point mon temps, mon énergie, ma joie de vivre...
je déteste cette sensation de vide qui m'emplit de temps à autre, ce regard triste qui se superpose à mes yeux... dans ces moments là, tout me parait insipide (moi la première) et j'ai le dynamisme d'une huitre...
j'ai voulu fuir devant un grand écran, mais ma joie a été gachée...

j'ai bcp aimé persepolis, mais je n'ai pas ressenti l'enthousiasme que j'ai lu partout, à droite à gauche sur la blogosphère... flute, je ne supporte pas de me sentir anesthesiée !
quant à la fille coupée en deux, ça m'a carrément ennuyé, alors que non, définitivement, j'aime magimel excellent ici en dandy psycho, et ludivine sagnier est vraiment bonne...
alors que faire ? attendre que ça passe...

samedi 18 août 2007

week end


pfffff, travailler le samedi matin, c'est vraiment cruel...
m'enfin, dans 3/4 d'heure, ça s'arrête... et puis, il fait quelques rayons de soleil...
et ces quelques heures, là, tranquille à nancy alors qu'il n'y a personne, rien qu'avec moi... j'en rêve !
lire, glander, faire la tambouille, aller au ciné, écouter de la musique, me vernir les ongles, gratter la terre de mon jardin, (bon, ok : ceci est à faire avant le vernissage), trier mes photos, écrire, écrire, prendre des photos, mettre sous cadre les quelques images ramenées de dam, m'offrir des fleurs, et surtout : dormir !!!!
à lundi, bon week end à tous

vendredi 17 août 2007

vacances, semaine 2



en image, ma semaine de rando dans les pyrénées, avec 3 de mes 4 amies d'enfance.
c'était absolument superbe, et l'effort intense apporte un truc qui ressemble à la plénitude...
vivement la prochaine fois, mais quand ?
bientôt, les photos de la semaine bretonne

mardi 14 août 2007

ma belle bleue


ça faisait déjà deux ans et demi que je ne t'avais pas vue
deux ans et demi que la maladie t'avait transformé, deux ans et demi que tu t'étiolais, deux ans et demi que tu étais devenue une autre, une inconnue...
je me souviens bien, trop bien de la dernière fois passée ensemble...
tu me serrais la main si fort que tu me faisais mal, mais je n'osais pas la retirer...
tu te sentais partir, je te voyais changer, et chacune savait que plus rien ne serait jamais pareil...
tu me manques
tu m'as manqué pendant ces deux ans et demi, mais je n'étais pas obligée de regarder la vérité en face.
désormais, je ne peux plus faire autrement.
tu es morte lundi matin
et avec toi s'en va la dernière part d'enfance qui m'habitait...
tu étais celle que j'appelais ma mère de coeur
tu étais peut être la personne qui me connaissais le mieux (avec manu également, mais manu, c'est si loin...)
j'ai des fois la sensation que plus jamais je ne pourrai m'ouvrir à un/e autre
et là, je me sens minable à pleurer sur cette solitude immense que je ressens avec ton départ
cette image de chagall nous représente bien : tout chez toi avait la douceur et la profondeur du bleu, je t'appelais d'ailleurs ainsi, et cette proximité était la notre.
je t'aime

vendredi 10 août 2007

vacances, semaine 1


voici quelques images de mes quelques jours passés à amsterdam, début juillet...
un très bon séjour dans cette ville charmante, qui se prête si bien aux flaneries le long des canaux...
un séjour comme je les aime, à prendre le temps de la découverte, en se laissant porter au fil des rues, au gré du hasard... une pause hollandaise fort appréciable, surtout après ces longs mois printaniers, intenses et dynamiques...
et puis le plaisir réel d'être seule.
dans ces moments là, je me sens absolument en vie.
ne faire que ce dont j'ai envie, selon mon seul rythme... n'écouter que moi, ne penser qu'à moi...
bon, pour être honnête, je ne pense pas qu'amsterdam soit la ville appropriée pour ces flaneries solitaires...
mais j'ai mis du temps à assumer l'idée de faire des choses seule, j'ai mis encore plus de temps à aimer sincèrement ces moments là, donc que m'importe aujourd'hui !
je n'ai qu'une vie et j'ai envie qu'elle me ressemble, que je m'y reconnaisse... aucune envie de me réveiller plus tard, trop tard, et me rendre compte que je suis passée à côté !
mais je reparlerai de tout celà, plus tard...